La Vie spirituelle, un Tout

Retrouver le Bien en soi par la pénitence

La Vie spirituelle selon La Révélation d'Arès n'engage à rien d'autre qu'à retrouver le Bien en soi par la pénitence (30/11) qui est très simple :
aimer tout homme,
pardonner toutes offenses,
faire la paix en toutes circonstances,
être libre de toutes peurs,
être libre de tous préjugés envers qui que ce soit.

C'est un état d'effort intérieur continu que La Révélation d'Arès appelle "pénitence".
De ce fait, l'idée de Vie spirituelle selon La Révélation d'Arès paraît indistincte à la société actuelle qui aime classifier à grands traits. Ceci explique qu'on parle de nous — par défaut et à tort — comme d'une religion ou parfois même comme d'une secte ; la Vie spirituelle à laquelle nous aspirons n'est pas au catalogue du monde.

Un Pèlerin d'Arès peut lire sans s'en trouver gêné la Bible, le Coran, le Veda, d'autres livres ... et considérer La Révélation d'Arès comme l'expression de ce que tous ces livres ont de vrai.

De toute façon, ce n'est pas dans les textes qu'on trouve laVie spirituelle, mais par la Vie orientée vers le Bien.

La société voit et s'arrête sur différentes formes de la Parole, mais le Pèlerin d'Arès ne les voit plus. Ce laminage par l'esprit est très difficile à faire comprendre au public ; nos missionnaires le savent bien. Nous semblons incolores, voire inexistants, parce que nous n'avons rien d'extérieur qui soit spectaculaire, voire visible ou distinct, et quand on nous demande : “Mais qu'êtes-vous ? Que faites-vous ?” nous répondons : “Des hommes et des femmes avec une Vie spirituelle intérieure intense. Tout se passe en chacun de nous et nous appelons cela la pénitence (30/11). Ce qui nous rassemble, c'est notre volonté de fusionner nos vies spirituelles. Il n'y a qu'une exception, c'est le Pèlerinage d'Arès où l'on trouve quelque chose de visible et de distinct : le lieu où apparut le Saint, la tunique et les pieds nus du pèlerin, sa prière ou sa méditation.”

L’âme naît du Bien accompli

Il est, parmi d'autres, un point particulièrement remarquable par lequel La Révélation d'Arès nous éloigne de la religion et nous renvoie à la Vie spirituelle génétique, qui nous fait seulement et suffisamment reprocéder de la Vie. Ce point est l'âme, mais il faut la vouloir, la faire naître et la développer ; le travail sur soi qui crée l'âme a pour nom pénitence dans La Révélation d'Arès. Comme le sait tout Pèlerin d'Arès et comme le présume tout épi mûr ou Pèlerin d'Arès potentiel, être pénitent est vivre en aimant, en pardonnant, en faisant la paix, en raisonnant avec intelligence spirituelle libre de toute peur et de tout préjugé.

Dans l'humain, aussi longtemps que son cœur bat, l'âme existe chez celui ou celle qui se l'est créée en faisant le Bien (17/3) comme existe l'art chez l'artiste. En le croisant dans la rue, vous ne distinguez pas plus l'homme clair et blanc (xvii/12) qui a une âme que l'artiste qui a l'art. Cependant, l'âme naît toujours du Bien qui divinise et éternise la créature, tandis qu'une œuvre artistique naît de l'esprit, même géniale elle est au mieux heureuse et parfois même génère le mal.
LeBien n'est pas nécessairement le but que poursuit l'esprit. C'est d'oublier cette distinction fondamentale que vient la confusion entre l'âme et l'esprit. Il faut des âmes pour faire la Vie comme il faut des artistes au travail pour faire l'Art. L'âme, aussi invisible, mais aussi réelle que la force ou la gravitation, résulte du travail du Bien ou le Bien accompli.

L'âme - d'avril 2017 et autres références dans le blog de Frère Michel.

Être pénitent, moissonneur

Le Pèlerin d'Arès ajoute à sa Vie spirituelle la moisson de pénitents qui est un témoignage et un appel public à changer le monde par l'accomplissement du Bien ; "car la Vérité, c'est que le monde doit changer" dit La Révélation d'Arès (28/7). Cette révélation tout entière est un appel à changer le monde en Bien, c'est palpable à chaque instant, elle appelle le frère.

Nous sommes tous des pénitents quand nous changeons nos vies (30/11) en Bien, en moissonnant des pénitents qui à leur tour moissonneront des pénitents et qu'ainsi de suite nous donnerons corps à la Vérité qui est que le monde doit changer (28/7).

Plantons les pommiers de la pénitence - Novembre 2014 de Frère Michel

Les assemblées construisent l'anarkia

"Anarkia" ? En grec ancien signifie "absence de chef" (dictionnaire d'A. Bailly). Anarkia a donné en français "anarchie" = refus de tout pouvoir. Toutefois, le mot anarchie ayant désigné des courants politiques, furieux, parfois meutriers, alors que nous visons à une réalisation spirituelle, nous préférons le mot grec "anarkia".

La Révélation d'Arès dit à Michel Potay en 1974 : "Tu ne seras le chef de personne" (16/1), "Tu ne commanderas à personne" (36/19). Par là le Père rappelle l'état d'anarkia dans lequel Il créa Son Enfant, l'humain qu'Il a sans cesse appelé à reconstruire.

Avec la Vie spirituelle développée par chaque pénitents, l'anarkia peut revenir, mais c'est un projet très difficile, parce qu'il touche au fondement même de la société qu'Adam (2/1-5) a voulue : une masse de gouvernés soumis aux vents de quelques gouvernants. Les humains peuvent-ils redevenir absolument libres (10/10), sans chefs (16/1) ni lois (27/8, xix/24) après avoir vécu des millénaires (en mettant les choses au mieux) dans une liberté réduite par les dominateurs et ce même en démocratie ?
L'éventualité d'un tel renouveau explique, entre autres causes, le rejet de La Révélation d'Arès par les pouvoirs, qui croient ou prétendent insensé de laisser revenir à un monde intelligent (32/5) la base humaine enchaînée dans la fameuse caverne dont parla Platon dans "La République". Mais les humains disposent, sans le savoir encore, de l'outil qui peut briser leur chaîne : l'amour. L'anarkia, une des composantes du Bien, se recréera par l'amour.

Anarkia - Avril 2019 de Frère Michel

Prier n'est pas mendier, c'est prononcer la Parole pour l'accomplir

La prière fait partie de la Vie spirituelle mais, qu'est-ce-que "prier" pour le Pèlerin d'Arès ? C'est "Prononcer la Parole pour l’accomplir" (35/6). Ainsi chaque Pèlerin d'Arès choisit, chaque jour dans la Parole, le passage dont il a besoin et la façon dont il le prononce, qu'il prie chez lui en prosternement, ou assis dans l'autobus, ou marchant, ou dans son lit. De cette prière il en fait sa conscience pour la vivre ensuite dans sa vie de tous les jours.

Pour nous, la supplication dans la peur et la souffrance, la glorification dans l'exaltation et la joie ne sont pas interdites, mais elles ne sont que soulagements ou expressions émotionnels et ne servent à rien parce que le "Père connaît le besoin de l'humanité avant qu'elle le Lui demande" (Matthieu 6/8).

De plus, le Créateur n'a pas à être glorifié comme une idole, puisqu'Il est notre Père, pas notre asservisseur et nous sommes ses Enfants (13/5), pas ses asservis ; Il porte en Lui sa Gloire qu'Il souhaite nous faire partager (37/9).

L'entier contexte de La Révélation d'Arès indique que nous recevons la Grâce non du Père, mais de nous-mêmes ; nous savons qu'à la pénitence nous puisons la Puissance et à la vraie piété nous puisons la Connaissance (39/2), qui vaincront le Mal.

vraie piété - Mars 2016 de Frère Michel

Le Pèlerinage d'Arès, non obligatoire, un temps de dépassement, une nécessité de la conscience personnelle

La Révélation d'Arès, Parole du Créateur, n’a ni Dieu ni la religion pour propos.
Son propos est l’homme du temps qui vient (30/13), la pénitence (16/17) et la Vie (24/3-4).

Que la Parole fût donnée par Isaïe vers 760 av. JC., ou par Jésus en l’an 30 en Galilée (Palestine) ou en 1974 à Arès (France), ou par Muhammad en l’an 700 en Arabie, ou par le Père Lui-même en 1977 à Arès (France), deux humains ne la comprennent jamais de la même façon. C'est pourquoi le Créateur fait du Pèlerinage d'Arès un temps de dépassement, d’oubli des différences, de repli sur le Fond des Fonds (xxxiv/6) ou sur l'essentiel, d'amour, un Lieu où les diverses façons de comprendre et de prier disparaissent sous la Vie.

Pourquoi faire le Pèlerinage d'Arès ?

Ce Lieu est donné à tous les hommes, tout pèlerin vient chercher le Feu de la simple Vie spirituelle qui est la quête du Bien, voilà ce qu'on vient ranimer au fond de soi à Arès pendant le Pèlerinage.

Les mots tenus pour fondateurs du Pèlerinage furent prononcés par le Créateur le 22 novembre 1977 :

La Révélation d’Arès XLi / 1-13

1/ Je suis ici.
2/ Tu y viens, les frères y viennent.
3/ La lèvre prend le Feu dans Ma Main.
4/ Le front brûle.
5/ Le Feu entre dans l’homme.
6/ L’aragne [l’araignée] sucerait-elle le Feu ?
7/ Appelle les frères et les frères : «Viens prendre le Feu !
8/ «Quand ton pied descendra, ton cri s’envolera haut.»
9/ Quarante pas nouent Ma Force et Ma Faveur où le front frappe la pierre,
où l’œil pleure comme ton œil pleure,
10/ où les piques de Mon Feu percent le mal
11/ Ma Main blesse l’homme, l’homme vit,
12/ sa main élargie monte à Mon Bras.
13/ Ici la main d’homme prend Ma Main.

Ni un Pèlerin d'Arès ni aucun autre humain en quête de salut (30/10) n'est soumis à des obligations religieuses. Le seul sentier de salut étant la pénitence (30/11) qui consiste à aimer son prochain, à pardonner les offenses,à faire la paix avec tous, à penser et parler avec l'intelligence du cœur (32/5), à être libre (10/10) de tous préjugés, et dans l'avenir à se préparer à tout partager avec tous. Le Pèlerinage n'est pas plus une obligation qu'il n'y a à Arès d'obligation de prier de telle ou telle façon. Le Pèlerinage d'Arès n'est autre qu'une puissante nécessité de la conscience personnelle.

Prière libre sans cérémonie ou rituel

Seuls le respect et la discrétion sont demandés aux pélerins. Le Vrai (xxxiv/1-4) s'épanouit comme les fleurs de printemps partout où le Souffle s’exhale (2/14) et où l'humain n'a d'autre intention que le Bien. Le salut n’est pas donné par les mots, qui ne sont que des aide-mémoire, mais par la pratique du Bien ou pénitence (30/11) , dont le pèlerin, quelles que soient ses habitudes de foi, vient à Arès ranimer le Feu.

Le fidèle d'une religion, juif, chrétien, musulman ou autre, est parfois étonné de la latitude qui lui est laissée de prier comme il veut autant que du bonheur qu'ont les Pèlerins d'Arès de partager avec lui leurs habitudes de piété (la tunique, les pieds nus, etc.), quoiqu'ils ne l'y contraignent pas. C'est parce qu'il ne perçoit pas tout de suite que le Pèlerin d'Arès n'est autre qu'un homme ou femme de Bien, un pénitent sans religion qui ne différencie pas entre eux tous les pénitents sur terre, quelles que soient leurs métaphysiques personnelles.

Venir au Pèlerinage d’Arès ?

L'été à Arès en France (33740, Gironde), 46, avenue de la Libération.

Trois périodes :

• du 21 juin au 4 juillet,
• du 12 au 25 juillet,
• du 2 au 15 août.

Pendant les trois périodes, la Maison de la Sainte Parole (où se manifesta le Créateur en 1977) est ouverte lundi, mardi, mercredi et jeudi de 18h à 21h vendredi de 08h30 à 11h30, samedi, dimanche ainsi que les 14 juillet et 15 août (sauf s'ils tombent un vendredi) de 17h30 à 21h.

Le Pélerinage - et autres références dans le blog de Frère Michel.